retour

Rencontre de Fontevraud - 11 octobre 2009
Pour nous faire parvenir les photos que vous voulez voir figurer dans cette page, cliquez sur l'enveloppe >

Au restaurant Visite du village Exposé et commentaires

...au restaurant







...visite du village et des monuments







Exposé sur le village de Fontevraud réalisé par Micheline DACHEUX et Paule TROUBAT
Le village  de  Fontevraud

 

Naissance du village

..........Le village de Fontevraud doit son existence au plus grand ensemble monastique qui subsiste en Europe : l’Abbaye Royale de FONTEVRAUD, fondée en 1101 par Robert d’ARBRISSEL.

..........Quand Robert naît, vers 1045, dans le petit village d’Arbrissel, près de Rennes, les prêtres bretons vivent en concubinage. Lui-même est fils de prêtre et il est probablement marié lorsque Grégoire VII engage sa réforme qui porte justement sur le célibat des prêtres.

..........Son tempérament de nomade et sa soif du savoir le poussent à monter à Paris pour apprendre la théologie. Il a une quarantaine d’années lorsqu’il revient dans l’Ouest que ses démêlés avec la hiérarchie religieuse l’obligent bientôt à quitter.

..........Un nouveau personnage apparaît : une sorte de hippie mal vêtu, mal peigné, mal lavé qui galvanise les foules. Il impose les idées de pauvreté, de chasteté et d’égalité, discours social décapant pour le Moyen Age…
Le visage émacié, le corps fatigué par les privations mais l’énergie indomptable, il erre, rayonnant, dans la nature, suivi d’une foule disparate touchée par la grâce, vivant de la charité publique.

..........Cette communauté errante dérange l’ordre et la hiérarchie religieuse dont les fautes sont stigmatisées en permanence et sans concession par Robert. Par souci d’ordre, on le prie de s’installer définitivement dans un établissement religieux qu’il fonderait lui-même.

..........On lui trouve une terre, couverte de forêts, irriguée par deux ruisseaux, juste ce qu’il faut pour avoir de l’eau, du bois et, en défrichant, un sol pour bâtir son abbaye.

..........La forêt où s’édifièrent l’abbaye et le village était la frontière de l’Anjou, de la Touraine et du Poitou. Sur la route de Montsoreau à Fontevraud, on peut voir la borne dite des trois évêchés.

..........Il faut de nombreux artisans pour mener à bien le gigantesque chantier. Devant l’ampleur des travaux les ouvriers accourus des environs décident de s’installer sur place. Certains construisent des huttes en rondins, beaucoup creusent des habitats troglodytiques dans le coteau. Ainsi commence le peuplement du village.

 

Le nom de Fontevraud

..........Il vient de FONTE et EVRAUD qui ont été rapidement associés.

Fonte   = fontaine, allusion aux deux ruisseaux de la région.

Evraud = nom d’un pillard de grands chemins qui, aidé d’acolytes détroussait et souvent tuait les voyageurs. Un jour, l’un des hommes de main d’Evraud, voyant Robert d’Arbrissel endormi au pied d’un arbre, veut tuer le religieux. Evraud, qui avait eu l’occasion d’entendre prêcher le Breton, retient la main de son complice : «  Ne touche pas à celui-ci, c’est un saint homme ».

..........On a écrit Fontevraux puis Fontevrault jusqu’à ce qu’un historien, documents à l’appui, demande que l’on corrige l’écriture pour respecter l’orthographe du nom d’Evraud.

 

D’illustres visiteurs

..........Comme tous les villages de France et de Navarre, Fontevraud connut ses abondances, ses épidémies, ses disettes etc… mais, ce qui le rend unique, c’est que d’illustres visiteurs vinrent à l’abbaye au cours des siècles.

..........-      Le pape Calixte II qui consacra l’église abbatiale et le pape Jean XXII.

..........-     Henri II Plantagenêt ; Aliénor d’Aquitaine ; Richard Cœur de Lion ; Jean Sans Terre ; Charles VI ; Charles VII ; Charles IX accompagné du prince de Condé et du prince de Navarre (futur Henri IV qui venait rendre visite à sa tante l’abbesse Eléonore de Bourbon) ; François Ier avec la reine Claude puis, une deuxième fois, avec sa mère Louise de Savoie ; Catherine de Médicis ; Marie Stuart ; Richelieu ; Marie de Médicis ; quatre des filles de Louis XV ; la marquise de Montespan ; la reine- mère d’Angleterre…

..........-      Et même une princesse de Monaco qui venait rendre visite à l’un de ses tendres amis incarcéré…à la Centrale !

 

L’Eglise Saint-Michel

..........Pour cette population constituant un village, il fallait un lieu de culte. Le village ne possédant pas d’église les paroissiens devaient se rendre à celle de Roiffé pour entendre la messe. En 1177, l’abbesse Audeburge fit ériger cette église paroissiale construite grâce aux largesses du roi Henri II Plantagenêt et de la reine Aliénor d’Aquitaine. Jusqu’à la Révolution l’église fut desservie par un moine du prieuré de Saint Jean de l’Habit, nommé par l’abbesse.

..........A l’extérieur, sur le côté latéral gauche, on peut voir la première porte de l’église, une très belle porte du XII° siècle. Un préau appelé « caquetoire » fut ensuite adossé à ce mur pour accueillir les paroissiens, de plus en plus nombreux, qui ne pouvaient trouver place dans la petite église. C’est aussi de ce côté que se trouve un escalier – aujourd’hui condamné – qui conduisait à un balcon construit dans le fond de l’église pour en augmenter la capacité. Les fenêtres en partie murées sont  romanes comme la 1ière porte mais l’église a subi des remaniements au XV° siècle, époque à laquelle remontent la porte et les fenêtres actuelles.

..........La nef centrale est coiffée d’une magnifique voûte Plantagenêt encore peinte. Les deux têtes sculptées représentent les donateurs : Aliénor d’Aquitaine et Henri II Plantagenêt. Il n’y a pas vraiment de transept, seulement une chapelle construite au XVII° siècle sur la gauche. A droite, à proximité du chœur, s’élevait une sorte de tribune ou galerie datant du XVIII° siècle où les filles de Louis XV, pensionnaires au Logis Bourbon, prenaient place pour assister aux offices sans se mêler au peuple.

..........Au-dessus du chœur, on peut aussi admirer la belle voûte Plantagenêt. Les chapiteaux ont encore les couleurs d’origine. Ceux de droite montrent des scènes représentant le bien. Côté gauche, c’est la représentation du mal : un moine poursuivi par le diable qui tente de l’attraper ! Naturellement, les hommes prennent place à droite tandis que les femmes d’où viennent tous les pêchés, sont reléguées à gauche…

..........Le Chœur est enrichi d’un somptueux maître-autel en bois doré. Ce n’est que la partie centrale d’un autel, plus vaste encore, qui se trouvait à l’église abbatiale. Commandé par Louise de Bourbon, il avait coûté 10 000 livres. Il était entouré de marbre. Sur les côtés il y avait deux anges qui ont été retrouvés dernièrement dans le Poitou. La mairie les a achetés, va les restaurer et les remettre à leur place primitive. Il avait fallu creuser le sol pour le fixer dans l’église abbatiale. Le prélat qui consacra cet autel y enferma dans la pierre du devant, en un petit coffre de plomb, les reliques du lait et des cheveux de la Sainte Vierge dans une petite phiole ronde d’argent doré.Le lait de la Vierge est en fait de la pierre blanche et fine de la grotte de Bethléem. Cette fiole avait été rapportée de Palestine par Richard Cœur de Lion.

..........A la Révolution, devant le pillage de l’abbaye, le curé de Saint-Michel, aidé par des paroissiens, transporta cet autel jusqu’à la petite église pour le mettre à l’abri des vandales.

..........Un moule à hosties, d’un modèle ancien, est accroché à gauche à la grille du chœur.

..........Dans le corps principal de l’église, deux tableaux proviennent de l’abbaye : l’un représente la Vierge qui donne un chapelet à Saint Dominique, l’autre est l’adoration des bergers. En face se trouvent : le baptême du Christ, les pèlerins d’Emmaüs, le Christ et ses bourreaux et Saint Roch.

..........Au fond de l’église, un médaillon porte un agneau. En araméen, le mot agneau a trois significations : le Fils, le serviteur et l’agneau.

..........La cloche, cadeau de l’aînée des filles de Louis XV élevées à Fontevraud, a été baptisée VICTOIRE du nom de la donatrice. La fragilité de la charpente ne lui permet plus de sonner les heures, d’annoncer les offices.
 

..........La chapelle Saint Joseph comporte un autel plus petit que le Maître-autel. Le retable est dans le même style. Le devant de l’autel figure le mariage de la Vierge. A droite et à gauche du retable se trouvent les statues de la Vierge et de Saint Joseph. Dans la chapelle, il y a aussi :

..........-      Deux reliquaires, sauvés par deux religieuses, ayant appartenu à l’église abbatiale.

..........-      Un Christ très particulier que l’on pense pouvoir dater du XV° siècle et qui semble de facture espagnole. Il a été trouvé dans le grenier par l’abbé Pohu (à la retraite depuis 1998).

..........-      A droite du reliquaire en paperolles, se trouve un tableau à clés.

..........-      Un tableau représentant Saint Jean-Baptiste est en fait le portrait de Melle de Blois, fille naturelle de Louis XIV élevée à l’abbaye.

..........-      Il y a un autre portrait de Saint Jean-Baptiste et un de Sainte Marthe.

..........-      Sont également ici les deux cloches du monastère.

D’autre part, les filles de Louis XV avaient fait des dons importants à cette église, en particulier pour leur première communion. Elles avaient offert des vaisseaux pour les saintes huiles, des burettes, une bassine, une custode en argent aux armes de France et un tableau de Saint Joseph.


La chapelle Sainte-Catherine

..........A la sortie de l’église, nous empruntons l’allée Sainte-Catherine tracée sur l’emplacement du vieux cimetière planté de noyers, supprimé en 1816. Au milieu du cimetière s’élevait une chapelle datant du XIII° siècle, appelée Sainte Catherine parce qu’elle était dédiée à Sainte Catherine d’Alexandrie, surmontée d’une lanterne des morts. C’est un monument carré flanqué de quatre tours.

..........Dans la tour avant gauche, un escalier permettait d’atteindre le 1° étage. De là, grâce à un treuil, il était possible de hisser une lampe à huile de noix jusqu’au sommet de la lanterne pour éclairer le cimetière mais aussi pour guider les pèlerins qui, sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, cherchaient un village où trouver refuge pour la nuit. La présence de noyers dans le cimetière est confirmée par un écrit de 1648 dans le livre de comptes de la fabrique d’huile : Avons cassé des noix produites dans le cimetière et fait tirer l’huile dont il a été payé 23 sols pour le tirage et dont le tourteau a été vendu 12 sols.

..........Après la Révolution, la chapelle Sainte-Catherine fut vendue comme bien national. Un homme qui en était tombé amoureux en fit l’acquisition pour l’offrir à sa femme qui venait de donner naissance à une petite… Catherine.

..........Elle appartient toujours à un propriétaire privé. Les pierres du toit n’étant plus jointives, la voûte Plantagenêt de la chapelle a été endommagée par la pluie. Devenu dangereux, le monument ne se visite plus.

 
La place du 8 Mai 1945

           Le monument aux morts a été conçu par le sculpteur angevin Jouanneault.

 
L’hôpital de Madame de Montespan

           Madame de Montespan venait souvent voir sa sœur l’abbesse Gabrielle de Rochechouart à l’abbaye de Fontevraud. Désireuse d’effacer ses années de scandale par une vie de prières et de bienfaisance, elle décida de faire construire un hospice pour les nécessiteux. Autour de l’arcade de la porte d’entrée, sur deux lignes circulaires, est gravé le texte qui immortalise ce don. Le jour de Saint Bernard 1687, Madame de Montespan a fait commencer ce bâtiment. Le jour de Saint Bernard 1689, étant revenue voir sa sœur, Madame de Montespan a fait présent de cet ermitage à la communauté.

 Les religieuses de l’abbaye prirent ombrage de la chose, considérant qu’elles n’avaient pas attendu la Montespan et son hospice pour soigner les pauvres de la paroisse. L’hôpital fut peu utilisé. Après la Révolution, il fut vendu à des particuliers qui en firent une habitation, ce qu’il est toujours.

 
Les pigeonniers

           Dans une petite rue proche de l’hôpital, envahie par les fleurs (en été), les maisons ont la particularité de présenter, au premier étage, des colombiers du XVII° siècle ayant appartenu à l’Abbaye. Cette disposition rectiligne en façade (comme à la Devinière, maison natale de Rabelais) est rare dans la région où l’on voit plus souvent des fuyes. Avant d’héberger des maisons, le rez-de-chaussée de ces bâtiments était occupé par des écuries et des remises.

           Chaque boulin, ou trou, était réservé à un couple de pigeons avec bébé et indiquait la possession d’un demi hectare de terre. Lorsqu’un soupirant venait demander à son père la main de sa dulcinée, il n’était pas rare que ce dernier, pour tromper le prétendant sur l’étendue de ses richesses, creuse rapidement quelques trous supplémentaires, d’où l’expression : « se faire pigeonner ! »

 
La Rue d’Arbrissel

           Nous empruntons la rue principale de la ville autrefois consacrée aux commerces : trois ou quatre épiceries, autant de bistrots, un salon de coiffure, etc…Peu à peu, les boutiques ont disparu. Les vitrines ont subi quelques retouches pour prendre l’apparence qui sied aux maisons d’habitation. Certaines sont très joliment restaurées.

           Il y avait aussi trois hôtels relais de poste car l’abbaye attirait beaucoup de voyageurs. L’hôtel restaurant de la Croix Blanche est installé dans l’un d’entre eux dont il a sauvegardé l’architecture. Les deux autres relais, convertis en maisons particulières, ont conservé les porches et les pavés d’origine.

 
Le logis Bourbon

            Au cœur du village, près de l’abbaye, se trouve le Logis Bourbon qui servit de pensionnat aux quatre plus jeunes filles de Louis XV. Elles étaient âgées de cinq ans à quelques mois lorsqu’elles arrivèrent au village après dix-huit jours de voyage depuis Versailles avec quantité de domestiques, nourrices…. Les bagages : meubles, malles de vêtements, de vaisselle, de jouets…firent le voyage par bateaux. L’une d’elles, Thérèse-Félicité mourut ici à l’âge de huit ans. On ne sait rien des conditions d’hébergement et de l’éducation que reçurent ces petites filles confiées à l’abbaye. Après le départ des filles de Louis XV on détruisit le pont qui mettait le logis Bourbon en communication directe avec l’abbaye.

           Pendant la dernière guerre, le Logis Bourbon fut occupé par l’armée allemande. Le régiment de Fontevraud s’y installa aussi, pendant un temps. Il faudrait maintenant lui trouver une destination intéressante afin de faire revivre, après importante restauration, ce beau bâtiment vide.

 
La rue Saint-Jean de l’Habit

           En 1804, Napoléon transforma en prison l’abbaye abandonnée. Il fallut dix ans de travaux. Le premier directeur et 600 prisonniers arrivèrent en 1814. Elle devint Centrale pour 19 départements à partir de 1817 et accueillit jusqu’à 1 700 prisonniers. Au départ, elle servait indifféremment aux hommes, aux femmes et aux enfants. En 1850 les femmes furent transférées à Rennes et, en 1859 les enfants partirent à la colonie pénitentiaire de Saint-Hilaire de Roiffé.

On avait installé des usines qui employaient les prisonniers. Dans les bâtiments de La Madeleine et de Saint-Lazare, il y avait de nombreux ateliers : fabrique de brosses, de couvertures pour l’armée, de chaises paillées, de boutons de nacre réalisés avec des coquillages venant de Chine.

           Lors de la dernière guerre des résistants y furent enfermés. Certains moururent de mauvais soins, d’autres furent fusillés dans les bois avoisinants et d’autres partir vers les camps de concentration…

           Des habitants se souviennent encore de l’évasion, en 1955, de trois prisonniers. DAMEN, surnommé « le boucher de Nancy » se cassa la jambe en sautant le mur et fut rapidement repris. Les deux autres, DEKKER et MERLIN alimentèrent les colonnes de la presse locale et nationale pendant plus d’une semaine. Capturés après neuf jours de cavale, ils furent abattus en plein champ

           Après la fermeture de la prison (qui exista pendant 150 ans), Fontevraud connut une baisse sérieuse de sa population avec le départ des gardiens.
 
           Un peu plus avant dans cette rue, se trouve la segrénaiterie qui appartenait à l’abbaye et servait d’asile pour les vieux moines et les sacristains. Dans ses caves voûtées il y a un aqueduc qui amène l’eau de source.
 
En suivant la route de Montsoreaujusqu’à la gare du tramway, nous passons devant les écoles puis devant la belle demeure du meunier. La roue du moulin était actionnée par l’eau de l’un des deux ruisseaux. Plus loin, cette eau alimentait un lavoir joli, grand et utile qui vient d’être restauré et que nous pourrons voir en arrivant au restaurant (où une collation fut servie, en 1960, à la reine mère d’Angleterre et à la princesse Anne venues à Fontevraud).

           Ensuite, les deux ruisseaux unissent leurs eaux pour cheminer jusqu’à Montsoreau et rejoindre la Loire.

 
La gare du Tramway

           De 1896 à 1928, un tramway à vapeur assura, trois fois par jour, à la vitesse de          20 km/h la liaison Saumur-Fontevraud. Avec arrêts à Montsoreau, Turquant, Parnay, Souzay et Dampierre, il ne lui fallait pas moins d’une heure un quart, les jours de vent favorable, pour accomplir son périple. Lorsqu’un client n’avait pas le courage de se rendre à la gare du plus proche village, il se munissait d’une bouteille de Champigny qu’il posait en évidence sur le parapet de la Loire. Immanquablement, le conducteur s’arrêtait et, après s’être rafraîchi le gosier, il reprenait les commandes du tramway pour terminer le voyage avec le passager supplémentaire.

           La plus grande partie du transport des marchandises se faisait par la Loire mais la présence de détenus de plus en plus nombreux à l’abbaye réclamait un moyen de transport supplémentaire entre Saumur et Fontevraud.

           Le tramway servait au transport du vin, du tuffeau etc…et même des munitions qui alimentaient le champ de tir de Fontevraud. Deux voitures publiques d’une capacité de dix places emmenaient à la grande ville des voyageurs ravis de la promenade.

           Quelques anciens de Fontevraud étaient de jeunes enfants lorsque la catastrophe se produisit le 29 juin 1918 : Le coton transporté s’enflamma ce qui fit exploser la réserve de poudre à canon ! Il n’y eut pas de morts mais toutes les vitres des maisons alentour tombèrent dans un rayon d’un kilomètre !

           Pour honorer cette gare qui, pendant une trentaine d’années, fut animée par un trafic important, des travaux de restauration viennent de lui rendre toute sa beauté.

 
Le quartier des Roches

           Nous traversons la route à la rencontre du deuxième ruisseau de la commune qui alimentait les troglodytes creusés dans le coteau ainsi qu’un deuxième moulin.

           La fontaine Saint-Mainboeuf a été restaurée en 2000. Il s’agit d’une source résurgente dont l’eau est censée guérir les maladies des yeux.

           Par cette route étroite, sinueuse mais pleine de charme qui était la route principale à l’époque des carrosses, les personnes intéressées par la visite de l’abbaye pourrons, après le repas,  remonter jusqu’au monument.

 


Micheline DACHEUX et Paule TROUBAT