ASSEMBLEE GENERALE DU 5 MAI 1996

Les années passent vite. L’association des anciens des Récollets qui a déjà 12 ans (sans compter les années de gestation) se réunit aujourd’hui à la salle des fêtes du Coudray-Macouard.

           En ouvrant la séance, le président accueille chaleureusement les présents et donne le nom des absents qui se sont excusés de ne pouvoir être parmi nous et nous souhaitent une bonne journée. Une fois de plus, il demande une minute de recueillement pour les camarades qui nous ont quittés dans l’année.

Ces départs et quelques abandons font que  l’effectif de l’association diminue chaque année et n’atteint plus que 164 membres maintenant. Heureusement, le doyen Albert DUFIEUE, âgé de 95 ans, est toujours des nôtres et son fils, Maurice, ancien des Récollets a lui aussi  rejoint l’association.

           Parmi les bonnes nouvelles, Maurice Amirault signale que Pierre GOUBERT (le camarade qui, élève de la communale aux récollets est devenu professeur d’histoire à la Sorbonne) a dédié son dernier livre : « UN PARCOURS D’HISTORIEN » à  ses camarades des Récollets. Beaucoup ont regretté qu’un problème de santé l’ait empêché de venir dédicacer son livre à la librairie du « Val de Loire » en janvier mais n’ont pas manqué de l’écouter, en février, à « Bouillon de culture », l’émission de Bernard PIVOT.

           Il est difficile d’animer une assemblée générale sans aborder les problèmes qui fâchent c’est-à-dire les questions de gros sous.

Par exemple, il faut savoir que l’impression du bulletin revient à 26 F (sans compter l’expédition à tous ceux qui n’assistent pas à l’AG). En conséquence, Maurice Amirault demande que l’augmentation de la cotisation (de 60 à 70 F) prévue pour l’an prochain soit appliquée dès cette année.

Le trésorier principal et son adjoint ne sont pas là aujourd’hui mais le bilan financier figure sur le bulletin et chacun est invité à en prendre connaissance avant le vote.

Enfin, aucun nouveau membre n’étant  volontaire pour gonfler les rangs du bureau, il est demandé à l’assemblée de reconduire le bureau actuel.

L’assistance, à l’unanimité, vote les trois résolutions.

Avant de conclure, le président renouvelle ses remerciements à tous ceux qui alimentent le bulletin par leurs articles et demande que de nouveaux rédacteurs se joignent aux auteurs habituels.


           Pour terminer cette assemblée générale sur une note attrayante, le président annonce que  Jean BEGAULT, député et maire de Doué la Fontaine, invite ses camarades des Récollets à visiter l’Assemblée Nationale, proposition très tentante qui pourrait être envisageable pour notre rencontre d’automne.

           Après ces bonnes paroles, tout le monde se dirige vers l’apéritif qui vient d’être servi.

Article paru dans la Nouvelle République pour l’assemblée générale du 10 Avril 1994

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                    « Nous craignons que sans cet entretien, ne disparaisse, à plus ou moins longue échéance, l’endroit où furent dispensées, pendant plus d’un siècle, une éducation et une somme de connaissances importantes. Par ailleurs, en cette période où notre ville recense tout ce qui constitue son patrimoine historique, nous n’hésitons pas à penser que l’ancienne école des Récollets y trouve sa place. En effet, ces bâtiments conventuels furent édifiés à Saumur par des religieux des Récollets au début du XVII° siècle. Après avoir été détruits partiellement et reconstruits, ils sont devenus propriété municipale à la Révolution. Vendus un temps à un acheteur privé, ils reviennent définitivement à la ville en 1824. C’est alors que l’école fut créée sous forme d’école mutuelle laïque de garçons en 1833, puis communale en 1834… »

              Et le maire, Jean-Paul HUGOT de répondre, comme en fait état le bulletin annuel des anciens élèves : « Le secteur des Récollets, et en particulier le Jardin des Plantes, devrait être profondément modifié au cours de l’année 1993 à la suite du transfert d’une grande partie du service des espaces verts au centre technique municipal, boulevard Delessert. A cette occasion, un réaménagement de l’espace sera envisagé. D’autre part, la ville de Saumur a également prévu de lancer, en 1993, une opération de mise en valeur des éléments architectoniques qui caractérisent le patrimoine saumurois : auvents, marquises et autres ouvrages du XIX° siècle… »

              Et, comme le veut toute réunion amicale, les participants partagent ensuite un repas servi dans la salle des fêtes de Saint-Lambert.
 

(Article paru dans la Nouvelle République pour l’Assemblée Générale du 18 Avril 1993)

Assemblée générale du 17 mai 1992, à la Salle municipale de Montsoreau


              En ouvrant la séance à 11 heures, le président, Robert NEAU, remercie de leur présence tous les participants en remarquant cependant que leur nombre est plus faible que d’habitude. Il est vrai que 57 camarades se sont excusés de ne pouvoir être ici aujourd’hui.

              La parole est donnée ensuite au secrétaire, Gilbert VICTOR, qui fait le point sur l’effectif des adhérents : 200, espérant qu’il ne descendra pas sous ce nombre. Il présente ensuite une proposition d’augmentation de la cotisation de 50 à 60 F pour 1993, hausse inéluctable face à l’accroissement des frais généraux de l’association. Un vote unanime entérine cette proposition.

              C’est ensuite  Micheline DACHEUX qui prend la parole, exprimant sa crainte de voir disparaître la marquise étant donné son état de vétusté inquiétant. L’assemblée demande au bureau d’intervenir auprès des autorités compétentes pour que cet ajout ornemental indissociable de l’école et si cher aux souvenirs de tous soit sauvegardé.

              Pierre COULANGES présente à son tour les comptes de l’association qui révèlent un excédent de 9 571,97 F. Un vote unanime le remercie d’une si bonne comptabilité.

              Reprenant la parole, le président témoigne sa reconnaissance à toutes les personnes qui, par des articles toujours très intéressants, contribuent à l’élaboration du bulletin. Une composition florale est offerte à Mme VICTOR qui assume tout le travail de dactylographie.

Faute de nouvelles candidatures, le bureau actuel est réélu à l’unanimité.

              Le président lève la séance à 12h30 après avoir signalé que, vu son grand âge (71 ans cette année !) il aimerait bien qu’un successeur accepte de prendre le relais.

Ce jour de 1er Mai, les Anciens des Récollets ont choisi MONTSOREAU pour leur Assemblée générale.

A partir de 11 heures, 127 participants arrivent les uns après les autres au foyer socio culturel où a lieu la rencontre.

Après avoir remercié les nombreux présents, le président Robert NEAU donne le nom des 22 camarades qui regrettent de ne pouvoir être parmi nous et demandent qu’on les en excuse. Ensuite, il passe en revue le nouveau bulletin qui vient d’être distribué aux membres de l’association et, pour aiguiser leur curiosité, il fait l’apologie des articles contenus dans ce précieux document.

Le secrétaire signale la défection d’une vingtaine d’adhérents heureusement remplacés par un nombre équivalent de nouveaux. Il regrette cette attitude dont il aimerait connaître les motivations. Seulement deux personnes ont expliqué leur décision : l’une a évoqué un problème de santé, l’autre un manque de temps. Heureusement, avec 180 fidèles adhérents la survie de l’association n’est pas menacée.

Puis vient l’heure des votes. Le montant de la cotisation maintenu à 50 F, ainsi que la reconduction du bureau sont votés à l’unanimité.

A son tour, le trésorier présente son bilan financier qu’à tête reposée chacun pourra  éplucher dans le bulletin. Ce bilan est lui aussi accepté à l’unanimité des votants.

En conclusion de mon « mot » du précédent bulletin, je faisais appel à votre initiative pour retrouver le plus grand nombre possible d’anciens camarades de notre école et vous donnais rendez-vous à l’année prochaine. Nous y sommes.

Quel est le résultat de cette recherche ? Je suis tenté de dire : peu (h) ! 19 nouveaux adhérents pour un effectif de 135 (soit une progression de 14%) avouez que ce n’est pas Byzance ! Et encore nous devons l’essentiel de ces adhésions à la mémoire active de notre président et de notre trésorier. Ajoutez à cela une douzaine d’anciens professeurs que nous sommes heureux, ô combien, d’accueillir et qui ont répondu favorablement à notre invitation à rejoindre l’association et vous arrivez au total de 166 pour l’effectif actuel (20 Mars 1986), C’est d’un niveau confidentiel. Je suis sûr que nous pourrions être plusieurs centaines.

Surtout ne voyez pas là un goût prononcé de ma part pour la compétition. Mais ayant personnellement l’extrême plaisir de pouvoir évoquer, distiller, apprécier, savourer tel un gourmet, les souvenirs communs, avec quatre bons copains de la même classe de 3ième (1942 – 1943), je me dis que la perspective d’une telle « jouissance » ne peut vous laisser indifférents. Alors, faites le compte. Nous devrions nous retrouver au moins 500 !

Et puis il faut que notre association s’étoffe, soit connue. Ce sera notre façon de rappeler que les Récollets furent une institution importante de notre ville où, finalement, sut  être dispensée une somme de savoir de qualité. Un nostalgique et savoureux aperçu nous en est présenté dans les pages du bulletin par notre ami Pierre GOUBERT. J’espère qu’il y en aura d’autres.